Les jardins de la découverte

Les nouveaux Jardins de la cathédrale mettent en valeur le riche passé du site et son emplacement dans le centre historique du Vieux-Québec, tout en incitant à la rencontre et à la circulation des visiteurs.

La découverte est un élément central de ces nouveaux jardins : la découverte graduelle des lieux par différents chemins et tracés, la découverte de soi dans des moments de recueillement et de calme, la rencontre de l’autre grâce aux mobiliers invitant la discussion, et la (re)découverte de la beauté de la nature par la présence d’une grande variété d’espèces, incluant notamment des plantes autrefois cultivées ici par les Récollets, une communauté religieuse catholique qui occupait le site pendant les années 1700.

Divisés en sous-secteurs, les jardins participent à la vie sociale par l’intégration de mobiliers urbains favorisant la rencontre. Le milieu intime des jardins contemplatifs entourés d’une barrière végétale permet des moments de recueillement et d’errance poétique. Les entrées piétonnes, sur la rue des Jardins et la rue du Trésor, sont aménagées pour favoriser l’ouverture et la végétation présente intrigue les passants.

Les édifices se trouvant sur le site sont aussi mis en valeur, à commencer par la cathédrale, puis le Carter Hall, qui devient adjacent à un nouveau site de rassemblement extérieur, et la résidence de l’évêque, connue sous le nom de Bishopthorpe. Les améliorations permettent de mieux faire valoir les bâtiments et le lieu, les rendant plus visibles et plus accueillants.

Le concept végétal pour les Jardins de la cathédrale s’inspire à la fois de l’historique du site, en raison de la présence de l’ancien jardin des Récollets, mais aussi de la grande variété d’espèces qui sont l’apanage des jardins anglais, le tout adapté, bien sûr, au contexte de la Ville de Québec. La diversité dans l’aménagement donne aussi aux jardins une identité contemporaine à l’image de la diversité de la communauté, tout en s’inspirant des principes naturels des jardins anglais.

Faire revivre les jardins

Le nom de la rue des Jardins remonte au XVIIIe siècle, lorsque la rue était bordée par les grands jardins de trois communautés religieuses fondatrices : les Ursulines, les Jésuites et les Récollets. Le terrain où se dresse aujourd’hui la cathédrale Holy Trinity appartenait alors aux Récollets. Ils y cultivaient des légumes, des herbes médicinales et des fleurs.

Il y avait des vergers, des allées d’arbres décoratifs et des espaces de méditation. Dans le jardin des Récollets se dressait un grand orme. Selon la tradition orale, Samuel de Champlain s’assoyait sous ses branches pour fumer le calumet de la paix avec les peuples autochtones. Lorsque l’arbre légendaire a été soufflé par de grand vents dans les années 1840, son bois a été utilisé pour fabriquer le trône de l’évêque anglican qui se trouve aujourd’hui dans le sanctuaire de la cathédrale.

Aujourd’hui, des arbres centenaires entourent encore la cathédrale, mais les magnifiques jardins sont un lointain souvenir, remplacés par un stationnement. Nous souhaitons retrouver l’esprit des jardins des Récollets et de l’arbre de la paix en transformant la Cour de la cathédrale en un jardin informel. Il comportera des parterres de fleurs, des potagers et des espaces de jeu et de méditation. Nous souhaitons créer un lieu de santé et de paix, un lieu de rencontre où les personnes de toutes origines et croyances seront les bienvenues pour les générations à venir.

L’horticulture

Le concept végétal pour les Jardins de la cathédrale s’inspire à la fois de l’historique du site, en raison de la présence de l’ancien jardin des Récollets, mais aussi de la grande variété d’espèces qui sont l’apanage des jardins anglais, le tout étant adapté, bien sûr, au contexte de la Ville de Québec.

Le plan d’aménagement est en cours de réalisation. L’utilisation de certaines des variétés suivantes est présentement à l’étude: