Les nouveaux Jardins de la cathédrale mettent en valeur le riche passé du site et son emplacement dans le centre historique du Vieux-Québec, tout en incitant à la rencontre et à la circulation des visiteurs.
La découverte est un élément central de ces nouveaux jardins : la découverte graduelle des lieux par différents chemins et tracés, la découverte de soi dans des moments de recueillement et de calme, la rencontre de l’autre grâce aux mobiliers invitant la discussion, et la (re)découverte de la beauté de la nature par la présence d’une grande variété d’espèces, incluant notamment des plantes autrefois cultivées ici par les Récollets, une communauté religieuse catholique qui occupait le site pendant les années 1700.
Divisés en sous-secteurs, les jardins participent à la vie sociale par l’intégration de mobiliers urbains favorisant la rencontre. Le milieu intime des jardins contemplatifs entourés d’une barrière végétale permet des moments de recueillement et d’errance poétique. Les entrées piétonnes, sur la rue des Jardins et la rue du Trésor, sont aménagées pour favoriser l’ouverture et la végétation présente intrigue les passants.
Les édifices se trouvant sur le site sont aussi mis en valeur, à commencer par la cathédrale, puis le Carter Hall, qui devient adjacent à un nouveau site de rassemblement extérieur, et la résidence de l’évêque, connue sous le nom de Bishopthorpe. Les améliorations permettent de mieux faire valoir les bâtiments et le lieu, les rendant plus visibles et plus accueillants.
Le concept végétal pour les Jardins de la cathédrale s’inspire à la fois de l’historique du site, en raison de la présence de l’ancien jardin des Récollets, mais aussi de la grande variété d’espèces qui sont l’apanage des jardins anglais, le tout adapté, bien sûr, au contexte de la Ville de Québec. La diversité dans l’aménagement donne aussi aux jardins une identité contemporaine à l’image de la diversité de la communauté, tout en s’inspirant des principes naturels des jardins anglais.